La mission d'inspection a observé une grande diversité des situations au regard du territoire d'implantation, de la distance vis-à-vis des métropoles universitaires, de la collectivité qui les pilote, du profil de leurs publics ainsi que des effectifs accueillis. Elle a constaté le caractère crucial de l'engagement des collectivités locales porteuses du projet et du degré d'intégration des campus connectés dans une stratégie globale de celles-ci dans les domaines de l'enseignement supérieur mais aussi du développement économique et social, de la requalification urbaine, du désenclavement, etc.
Elle considère également que le succès des campus connectés repose sur un partenariat avec l’enseignement supérieur et l’éducation nationale afin qu'ils soient mieux intégrés dans les processus d’information et d’orientation des lycées. La mission identifie également l'accompagnement personnalisé assuré par les tuteurs comme l'un des facteurs principaux de réussite des campus connectés. Dans le cas particulier des campus connectés d'Outre-mer, elle estime que leur pérennité doit être assurée par l’État et que ceux-ci nécessitent un suivi particulier.

Le rapport formule trois scénarios de pérennisation. Il privilégie le scénario qui consiste à maintenir un financement national de chaque campus connecté qui aura fait les preuves de sa réussite à l’issue des cinq ans du PIA. Cette pérennisation sera conditionnée par certains indicateurs témoignant de son attractivité (nombre d’étudiants accueillis) et de l’investissement des collectivités territoriales et des partenaires du campus connecté.

>> Consultez le rapport sur les campus connectés (novembre 2023).

Source : IGESR