Les mondes numériques : une clé de professionnalisation pour les enseignants de demain ?

Publié le 17 octobre 2023

picto article Les mondes numériques ont radicalement transformé notre société et l'éducation n'échappe pas à cette révolution. Les enseignants d'aujourd'hui sont confrontés à de nouveaux défis et opportunités et ont rapidement compris l'importance d'investir les mondes numériques pour se professionnaliser. Ces environnements virtuels offrent aux enseignants des outils et des ressources précieux pour préparer leurs classes, s'autoformer, établir des réseaux professionnels, échanger des séances et des dispositifs et développer des compétences autodidactes.

Dima Hanna

L'auteure, docteur en sciences de l’éducation à l’université de Toulouse est experte en éducation numérique et contextes d’enseignement. Elle a développé des travaux sur les relations entre les ressources numériques et les enseignants et sur les innovations pédagogiques auprès des lycées agricoles.

Portrait de Dima Hanna


Pour répondre aux exigences de l’Éducation nationale et relever les défis que celle-ci impose, les enseignants doivent de plus en plus faire preuve de nouvelles aptitudes professionnelles (travailler en équipe, innover et s’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel, etc.). L’importance du développement professionnel des enseignants réside dans une construction progressive des compétences qui seront mobilisées tout au long de leur vie active. Elle se réalise au moyen d’une démarche individuelle et collective, jalonnée d’expériences d’apprentissage conscientes, planifiées ou non, en contexte formel ou informel (Day, 1999). Ainsi, un nombre croissant de dispositifs est mis à la disposition des enseignants, dans le but de renouveler leurs connaissances, d'améliorer leurs pratiques, d'acquérir de nouveaux savoir-faire et de s'engager dans un processus concret de développement professionnel (Institut français de l'éducation, 2018).

Le développement professionnel des enseignants est un processus qui peut s'étendre sur deux phases distinctes :

  • celle qui se déroule "dans les murs" des établissements scolaires ;
  • celle qui se déroule "hors les murs".

Durant cette seconde phase, notamment dans des espaces privés, les enseignants s'engagent dans un travail personnel de préparation, de réflexion et de confrontation (Hargreaves et al., 2004). Cette activité informelle, qui implique des rencontres, des recherches et la collecte d'outils, est souvent négligée, occultée, voire invisible aux yeux des autres. Pourtant, ces actions jouent un rôle fondamental dans le développement professionnel des enseignants.

Le numérique a-t-il oublié les enseignants ?

Avec l'introduction de la technologie numérique, les tâches de gestion et de préparation de la classe ont sans doute gagné en complexité. Les enseignants doivent maintenant maîtriser une variété d'outils technologiques, de plateformes numériques et de ressources en ligne, qui nécessitent une formation et une familiarisation.
En plus de leurs responsabilités traditionnelles, les enseignants doivent désormais gérer les aspects techniques de l'enseignement numérique. Cela peut inclure la gestion des problèmes techniques, la protection de la confidentialité et de la sécurité des étudiants en ligne, la maintenance et la mise à jour régulières des outils et des ressources numériques.
De même, la préparation de la classe est devenue plus complexe. Les enseignants doivent non seulement préparer le contenu de l'enseignement, mais aussi savoir comment le présenter de manière efficace dans un environnement numérique. Ils doivent concevoir des leçons qui tirent parti des capacités interactives des technologies numériques, tout en s'assurant qu'elles sont accessibles et engageantes pour tous les étudiants.
Les mondes numériques offrent aux enseignants un accès sans précédent à une multitude de ressources pédagogiques. Que ce soit des plates-formes en ligne, des banques de ressources ou des logiciels éducatifs, les enseignants peuvent trouver des supports adaptés à leurs besoins spécifiques. Les mondes numériques sont devenus des espaces privilégiés où les enseignants peuvent accéder à des ressources variées et actualisées pour enrichir leurs pratiques pédagogiques.

Les plates-formes en ligne telles que Moodle, Edmodo, et Google Classroom offrent aux enseignants un espace virtuel pour partager des ressources pédagogiques avec leurs élèves et les accompagner dans leur apprentissage (Bouchard, 2019). Ils peuvent créer des espaces de cours interactifs, télécharger des documents, partager des vidéos éducatives et fournir des exercices en ligne. Ces plates-formes facilitent la gestion et la diffusion des contenus pédagogiques, permettant aux enseignants de créer des environnements d'apprentissage engageants et personnalisés.
En outre, les banques de ressources en ligne telles que le Réseau Canopé en France ou le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques au Canada offrent une vaste sélection de ressources éducatives, allant des supports de cours aux activités interactives, en passant par les vidéos et les fiches pédagogiques. Les enseignants peuvent parcourir ces banques de ressources pour trouver des matériaux pertinents correspondant à leurs programmes d'enseignement et aux besoins de leurs élèves (Bouchard, 2019).

De plus, les enseignants ont la possibilité de créer et de partager leurs propres ressources pédagogiques à travers les mondes numériques. Des outils tels que Genially, ThingLink ou Book Creator permettent aux enseignants de concevoir des présentations interactives, des infographies, des vidéos explicatives et même des livres numériques (Bouchard, 2019). Ces ressources créées par les enseignants peuvent ensuite être partagées avec leurs collègues via des plateformes d'échange et de collaboration, stimulant ainsi la diffusion des bonnes pratiques et l'innovation pédagogique.
La collaboration entre enseignants est un aspect important de la professionnalisation grâce aux mondes numériques. Des réseaux sociaux professionnels tels que X (Twitter), LinkedIn ou les communautés en ligne dédiées à l'éducation permettent aux enseignants d'établir des liens avec d'autres professionnels de l'éducation, d'échanger des idées, de partager des ressources et de discuter de sujets d'intérêt commun (Bouchard, 2019). Ces interactions favorisent la formation de communautés d'apprentissage professionnelles où les enseignants peuvent collaborer, se soutenir mutuellement et s'inspirer des bonnes pratiques de leurs pairs.

Apprendre son métier en ligne ?

Les enseignants sont désormais capables de se former de manière autonome sur des sujets spécifiques grâce aux mondes numériques. Des cours en ligne, des webinaires, des tutoriels vidéo et des forums de discussion leur offrent la possibilité d'approfondir leurs connaissances dans leurs domaines d'expertise ou de se familiariser avec de nouvelles disciplines. Cette autonomie dans l'apprentissage permet aux enseignants de rester à jour et de fournir des informations actualisées à leurs élèves.
Les enseignants ont accès à une variété de ressources de formation en ligne qui leur permettent d'élargir leurs compétences professionnelles. Par exemple, Deschênes, Gagné et Benoit (2020) ont mené une étude sur l'utilisation de la plateforme Moodle par les enseignants du collégial québécois et ont souligné l'importance de cette plateforme pour la formation continue des enseignants. Ils ont constaté que les enseignants utilisaient Moodle pour participer à des formations en ligne, assister à des webinaires et échanger des ressources pédagogiques avec d'autres collègues.
Les tutoriels vidéo sont également une ressource précieuse pour l'autoformation des enseignants. Ils peuvent trouver des tutoriels sur des sujets spécifiques, tels que l'utilisation d'outils numériques ou l'implémentation de nouvelles méthodes pédagogiques, sur des plateformes comme YouTube. Ces tutoriels permettent aux enseignants de suivre des instructions pas à pas et d'acquérir de nouvelles compétences de manière autonome.

L'intégration du numérique a modifié en profondeur le métier d'enseignant, non seulement dans la gestion et la préparation de la classe, mais aussi dans le développement professionnel continu. Des outils numériques tels que les forums de discussion en ligne et les réseaux sociaux professionnels offrent aux enseignants des espaces pour interagir avec leurs pairs, partager des ressources, échanger sur des sujets éducatifs et tisser des liens professionnels. De tels espaces facilitent la création de communautés d'apprentissage professionnelles, encouragent le partage d'idées et de pratiques, et soutiennent l'innovation pédagogique.

En France, le développement professionnel individuel et collectif fait partie des compétences requises pour les enseignants. Les outils numériques peuvent ainsi jouer un rôle clé en contribuant à ce développement. En effet, l'internet offre des "lieux de savoirs" professionnels où l'évolution du métier d'enseignant n'est plus seulement le fruit d'une formation structurée, mais aussi d'une "intention d'apprendre". Ces outils numériques permettent aux enseignants d'anticiper, de personnaliser leurs réponses aux situations scolaires et de s'adapter continuellement aux changements. Le métier d’enseignant est aussi un métier technique et en mouvement. Ce métier s’apprend de jour en jour, quel que soit le pays concerné (Chabichou, 2008). Les savoirs à transmettre, la maitrise des connaissances, l’actualisation de la culture et les attentes de la société transforment la profession de l’enseignant (Feyfant, 2007). L’Éducation nationale attend aujourd’hui des professeurs un apprentissage, une actualisation des éléments culturels qu’ils apportent et un engagement dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel. Nous considérons donc que les outils numériques peuvent être des vecteurs de nouvelles pratiques sociales qui contribuent en partie à̀ leur développement professionnel. En effet, comme le souligne Lewandowski (2003), ceux-ci apparaissent comme une nouvelle porte ouverte à̀ de multiples formes d’apprentissages formels ou informels. Internet devient alors des "lieux de savoirs" professionnels où l’évolution du métier n’est pas due à̀ une formation structurée mais bien par et grâce à une "intention d’apprendre" des professeurs utilisateurs (Devauchelle, 2012). Ces nouveaux lieux d’initiation permettent à l’enseignant de passer alors d’une démarche tactique de réponse au jour le jour aux situations scolaires à une stratégie d’anticipation, de braconnage ou de bricolage de ses solutions façonnées et adaptées à sa propre action (De Certeau, 1985 ; Alava, 1997).

Le numérique du côté des enseignants

Dans le cadre de notre recherche sur le développement professionnel des enseignants auprès des professeurs des écoles primaires en Haute-Garonne nous avons exploré les pratiques numériques comme outils de préparation de la classe, comme moyens de confrontation des idées, comme recherches d’expertise professionnelle.
La majorité des enseignants interrogés reconnaissent être confrontés à des difficultés liées à l'utilisation des outils numériques, en raison du manque de cours adéquats lors de leur formation initiale et continue. Ils expriment le besoin d'une formation ou d'une initiation aux technologies de l'information et de la communication (TIC), ainsi qu'à l'équipement informatique des salles de classe. Certains enseignants ont même déclaré n'avoir jamais suivi de formation liée aux TIC au cours de leur parcours professionnel. Par exemple, l'enseignant E2, âgé de 34 ans, mentionne : "Non rien... on n'a aucune formation donc moi j'ai fait une petite formation lorsque les ordinateurs sont apparus" (E2, F/34 ans).
Ce qui est intéressant à souligner, c'est que les enseignants, qu'ils soient jeunes ou plus âgés, se trouvent tous dans une situation incertaine face à l'utilisation des outils numériques. De plus, il n'y a toujours pas de formation obligatoire dans le cursus des enseignants, comme le constatent nos interlocuteurs. Toutefois, quelques enseignants ont eu accès à des formations ponctuelles et facultatives, mais jugées courtes et souvent en dehors du temps scolaire. Par exemple, l'enseignant E3, âgé de 52 ans, déclare : "Oui, ponctuellement de manière un peu dispersée on va dire quelques formations qui ne sont pas forcément obligatoires" (E3, F/52 ans).
Malgré le manque de formation, les enseignants sont conscients des avantages liés à l'utilisation des TIC dans leur métier. Ils considèrent les outils numériques comme des moyens enrichissants pour l'apprentissage professionnel. Les enseignants ont une forte utilisation des TIC pour rechercher des informations, trouver de nouvelles activités ou des supports pédagogiques. De plus, ils apprécient l'accès facile et rapide aux productions de leurs collègues pour l'élaboration de leur contenu d'enseignement. Par exemple, l'enseignante E2 déclare : "En dehors de l'école, je cherche des ressources quand même sur Internet. Donc, il y a des sites créés par des instituteurs sur lesquels ils mettent leurs ressources, leurs exercices, leurs leçons" (E2, F/34 ans).
En ce qui concerne la communication, la plupart des enseignants interrogés n'utilisent pas massivement les réseaux sociaux et préfèrent les échanges en face-à-face. Cependant, certains enseignants, notamment les hommes de notre échantillon, sont à l'aise avec ces outils et les utilisent fréquemment. Les enseignants qui voient Internet comme un moyen de communication considèrent les usages numériques comme un nouvel espace social d'apprentissage. Par exemple, l'enseignant E1 déclare : "J'utilise Facebook, les blogs et les forums pour échanger et communiquer avec des amis enseignants sur les pratiques professionnelles" (E1, H/24 ans).
Globalement, les enseignants manifestent une volonté d'améliorer et de diversifier leurs apprentissages et leurs enseignements en utilisant les TIC comme moyen de développement professionnel. Les échanges avec les pairs, les ateliers d'animations pédagogiques et les formations professionnelles sont considérés comme des vecteurs importants pour leur développement professionnel. Ils reconnaissent également l'importance des expériences, des échanges, des partages et des réflexions sur leurs pratiques.

Discussion et conclusion

L’Éducation nationale a su évoluer avec la société et faire entrer l’école dans l’ère du numérique. Elle propose aujourd’hui de nombreuses ressources numérisées accessibles à̀ tous les acteurs lies à la vie scolaire en France (enseignants, parents d’élèves, élèves et administratifs). Pour ce faire, l’institution a développé des sites et des plates-formes en ligne (Canopé, Eduquent, Magister, Myriadé, etc.) permettant de centraliser de nombreuses ressources proposées aux enseignants telles que des fiches pédagogiques. L’Éducation nationale a cherché, de plus, à̀ faire de ces espaces numériques des lieux d’échanges.
L’espace numérique est aujourd’hui fortement investi par les structures pédagogiques institutionnelles, d’éditions, associatives et collaboratives. Par leurs capacités informelles d’appropriation des nouvelles technologies comme un lieu d’acquisition de savoirs et de savoir-faire stratégiques (De Certeau, 1990), les enseignants construisent des savoirs professionnels adaptés à leurs besoins.
Au-delà des murs de la classe, l’enseignant agit en professionnel et son activité visible n’est que la partie observable de son travail. Nous avons mis en valeur que ces pratiques informelles sont constitutives de compétences professionnelles attendues. Elles deviennent alors les moments essentiels d’un métier et il est nécessaire de les reconnaitre.
Nous avons relevé dans cette recherche un usage numérique pragmatique qui semble se focaliser sur la préparation des cours, le renouvellement des savoirs et l’élargissement des connaissances.
Peu d’études se sont intéressées aux relations existantes entre le développement professionnel des enseignants et les outils liés au numérique. Il s'agit d'un champ nouveau dans le milieu de la recherche. De nombreux travaux s’interrogent sur l’efficacité des tablettes numériques, des tableaux blancs interactifs ou plus largement sur l’usage des technologies pour l’éducation (Lebrun, 2007). En étudiant les pratiques informelles hors les murs via le numérique, notre recherche permet de mettre en lumière une autre facette invisible du métier de l’enseignant.

Notre travail s’appuie sur des déclarations d’action et il serait nécessaire de poursuivre cette recherche selon plusieurs axes :

  1. Le premier serait d’observer l’efficience des pratiques numériques informelles des enseignants sur les actions en classe. Pour ce faire, il serait nécessaire de sélectionner un échantillon varié de professeurs (expérimentés, peu expérimentés etc.) et de les suivre sur une année scolaire. Le but serait de déterminer leurs pratiques numériques en dehors de l’établissement ainsi que l’effet de ces dernières sur l’animation de la classe.
  2. Le deuxième axe à poursuivre concernerait l’étude des deux champs de développement professionnel en ligne. En effet, nous avons vu que beaucoup d’enseignants utilisaient des ressources en ligne dans un but de braconnage des savoirs (Alava, 1997). Ils prennent et ils réadaptent. C’est le premier champ de développement professionnel par le numérique. Le second champ concerne les enseignants qui se forment parce qu’ils dialoguent, collaborent, communiquent. Cette classe est moins nombreuse mais elle existe. Il serait intéressant de déterminer les caractéristiques qui entrainent ces deux visions différentes. Est-ce qu’il s’agit de deux façons de voir le réel, distinguant les enseignants plutôt "réseau" et ceux plutôt "information" ?
  3. Le troisième axe d’amélioration serait en rapport avec les orientations disciplinaires et pédagogiques semblant être des pôles qui structurent les pratiques des professeurs. Ce serait un travail orienté sur la pensée enseignante que nous avons commencé à entrevoir notamment lors de notre étude typologique.
  4. Enfin, le quatrième axe possible d’amélioration s’intéresserait aux nouvelles technologies de l’information et de la communication comme pouvant être des outils éducatifs. Ces formations sont plutôt informelles et non cadrées. La question serait alors de savoir si les enseignants sont des personnes capables de s’autoformer et d’améliorer ce que Lucy Madsen Guglielmo appelle le "potentiel d’auto-apprentissage".

Les mondes numériques offrent aux enseignants un accès sans précédent à une multitude de ressources pédagogiques et ont été largement utilisés pour favoriser le développement professionnel. Ces environnements virtuels offrent des opportunités de formation continue, de partage de ressources et de collaboration entre pairs. Cependant, il est important de considérer à la fois les avantages et les risques associés à cette utilisation.
Du côté des avantages, les mondes numériques offrent aux enseignants une flexibilité dans leur apprentissage et leur permettent de se former de manière autonome. Deschênes et al. (2020) soulignent que les cours en ligne, les webinaires et les tutoriels vidéo offrent une variété d'options pour approfondir les connaissances dans des domaines spécifiques ou découvrir de nouvelles disciplines. Cela permet aux enseignants de rester à jour et de fournir des informations actualisées à leurs élèves.
De plus, les réseaux sociaux professionnels et les plateformes d'échange facilitent la création de communautés d'apprentissage professionnelles, où les enseignants peuvent partager leurs expériences, demander des conseils et obtenir un soutien mutuel (Roy et al., 2021). Cette collaboration entre pairs favorise l'échange de bonnes pratiques et la construction de réseaux professionnels fructueux.
Cependant, il est également important de reconnaître les risques potentiels liés au développement professionnel dans les mondes numériques. Tout d'abord, l'abondance de ressources en ligne peut rendre difficile la sélection de contenus de qualité. Les enseignants doivent être attentifs à la validité et à la pertinence des informations qu'ils trouvent, afin de ne pas transmettre de fausses informations à leurs élèves (Larose et al., 2022).
De plus, les réseaux sociaux professionnels peuvent également être le lieu de désinformation ou de propagation de pratiques pédagogiques douteuses. Les enseignants doivent être conscients de la nécessité de vérifier les sources et de remettre en question les informations reçues, afin de ne pas adopter aveuglément des approches pédagogiques inappropriées (Deschênes et al., 2020).
 

Bibliographie

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  • Archambault, J., & Chouinard, R. (2003). Vers une gestion éducative de la classe. 2 Edition. Boucherville, QC : Gaétan Morin.
  • Baillât, G., Espinosa, O., & Vincent, J. (2001). De la polyvalence formelle à la polyvalence réelle : une enquête nationale sur les pratiques professionnelles des enseignants du premier degré. Revue Française de Pédagogie, (134), 123-136.
  • Basque, J., & Lindgren-Cayrol, K. (2002). Une typologie des typologies des applications des TIC en éducation. Sciences et Techniques Educatives, 9 (3-4), 263-289.
  • Bouchard, P. (2019). Professionnalisation des enseignants et compétences numériques. Éducation et francophonie, 47(1), 86-103.
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  • Lewandowski, J.-C. (2003). Les nouvelles façons de former : Le e-learning, enjeux et outils. Paris : Editions d’Organisation.
  • Pillon el, M., Luisons, M., & Rouiller, J. (2010). Le développement professionnel des répondants. Au centre d’un dispositif d’accompagnement de projets d’établissement scolaires : le répondant, ses rôles prescrits, ses rôles joués, son développement professionnel. Education & Formation, 293,122-136.
  • Roy, N., Morin, L., & Poulin, A. (2021). Twitter et le développement professionnel des enseignants francophones au Canada. Revue des sciences de l'éducation, 47(1), 112-136.

 

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